google-site-verification: googlefcc37dad176fa091.html LA QUESTION DE LA VERITE - Jean CIGU - LA VERITE : APPROCHE COLLABORATIVE ET CONTEMPORAINE
Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LA VERITE : APPROCHE COLLABORATIVE ET CONTEMPORAINE

LA QUESTION DE LA VERITE - Jean CIGU

2 Décembre 2018 , Rédigé par Jean CIGU Publié dans #LA VERITE

Nos questions ne viennent pas hasard. Il en est ainsi de la Vérité qui de la plus haute antiquité à nos jours, préoccupe et partage les humains. En 2018, la question de la Vérité est toujours d’actualité. Avant de l’approcher de façon moderne et coopérative, voici quelques questions et réflexions.

REPRÉSENTATIONS FIGURES  DE LA VÉRITÉ : FORMES, MYTHES, CROYANCES…

L’énoncé des différentes figures de la Vérité nous montre la diversité des formes qu’elle a prise au long de l’histoire humaine :

La première question est bien de savoir si la vérité est transcendantale, transcendant les données historiques, spatio - temporelles ou si elle dépend des contextes  socio- historiques, définissant des paradigmes énonçant les représentations situées dans le temps et l’espace?

Absolue ou relative, historique ou transcendantale, le besoin de croire à une base solide de valeurs, n’a-t-il pas conduit l’homme à fabriquer un mythe qui est celui de la vérité comme légitimation supérieure de la vie, du vivre ensemble, de ce qui fait la valeur même de l’existence humaine ?

La Vérité est t’elle comme l’être, les valeurs supérieures de l’existence, un « en soi » qui légitimerait le vivant et la vie humaine ou est t’elle un mythe fondateur de la vie en commun nécessaire à la vie et la survie ?

Ce mythe est t’il une erreur néfaste conduisant au dogmatisme comme dans les religions, la politique et les idéologies ou est t’il un mythe nécessaire à la solidité de l’édifice humain, fondateur et reliant le tissu humain ?

La ligne de fracture ou pour le moins de démarcation s’opère entre la conception transcendantale d’une vérité éternelle, immuable et celle d’une vérité changeante,  dépendant de l’histoire, des contextes et représentations, la première étant celle du courant ontologique, versant universaux, l’autre étant celle du courant logique et langagier, versant nominaliste.

Un des axes de recherche traversant l’histoire de la philosophie et de la science passe par cette ligne de démarcation, laissant la perspective de voir comment différents courants philosophiques et scientifiques attaquent la conception ontologique de la Vérité: sophistes, matérialistes, sceptiques, nominalistes,  positivistes, pragmatistes, courants anglo - saxons s’opposant à la tradition gréco - germanique, continentale.

Cette remise à plat et en question du socle monolithique de la vérité incarné par Parménide, Platon et Heidegger permettra de saisir la multi dimensionnalité  des  mises en questions et critiques des postures et représentations dans l’histoire des courants philosophiques et scientifiques.

La question du rapport de la vérité dans les religions, notamment monothéistes ne fera pas l’objet dune étude car se situant dans le champ des vérités révélées, donc non objets de discussion et hors champ philosophique, mais susceptibles d’approches critiques.

VÉRITÉ : PHILOSOPHIE OU (ET) SCIENCES ?

La question de la vérité est t’elle du domaine de la philosophie ou de la science ?

Y aurait-il deux ou plusieurs régimes ou niveaux de traitement spécifique suivant le champ théorique considéré, définissant un statut différent selon le domaine?

Partager cet article

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :