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LA VERITE : APPROCHE COLLABORATIVE ET CONTEMPORAINE

PANDEMIE COVID-19, c’est aussi MARCHER et PENSER

25 Avril 2021 , Rédigé par Bernadette GUIARD Publié dans #CORONAVIRUS

COVID 19 MARCHER PENSER - DROIT DANS LE MUR - POUVOIR INEGALITES

PANDEMIE COVID-19, c’est aussi MARCHER et PENSER

Bernadette Guiard

« On va droit dans le mur ! »

Expression maintes fois entendue sans que pour autant une mobilisation structurée, unificatrice, constructrice ait vu le jour.

Faut-il abattre le mur ? Vaste chantier ! En effet, il semble au vu de la marche perturbée du monde, que l’on  ait à faire face à toutes sortes de murs, au point que certains parlent d’une crise systémique.

Il faut bien reconnaître que nous portons, par nos choix, une part de responsabilité à l’échelle planétaire.

Un consumérisme à outrance a accéléré un processus d’effondrement massif dû en partie à la perte des valeurs inscrites sue le fronton de nos écoles, à leur non respect.

Nul besoin de développer !

Les causes multiples, les constats négatifs, les conséquences graves sont analysées par des spécialistes invités sur les plateaux télé pour en débattre, par des lanceurs d’alerte compétents.

Or, cette marche forcée, voire consentie par les plus aisés, de plus en plus d’individus cherchent à y échapper, refusant le mensonge, la peur induite, la soumission aux dictats en tout genre, l’ignorance voulue par les dirigeants.

Celle-ci passe par une absence de mise en perspective de l’Histoire des hommes, à travers tous les conflits à répétition, dont le nerf de la guerre est souvent l’argent et ses corollaires, la possession et la domination.

Ce pouvoir des uns sur les autres crée des inégalités criantes.

Où est la faille à l’échelle humaine ? Dans l’absence de globalité ? De liens pertinents ? De discernement ? Dans l’oubli !

Dans chacun d’entre nous, dès lors que nous avons oublié qui nous sommes vraiment, quelle est la meilleure version de nous dans la plus large vision de la vie.

Cette conscience fait défaut, est demeurée en sommeil, annihilée par l’impact sur nous d’un flot d’incitations vers « toujours plus ».

Comment dans le contexte actuel opérer une transformation plus que jamais nécessaire si l’on souhaite rétablir un équilibre durement compromis?

Comment passer d’une économie basée sur les biens et le pouvoir, à une économie d’usage basée sur la créativité et l’échange réciproque? Quel type de marche devrait-on substituer à la marche extérieure du monde dont l’accélération compromet l’existence de notre humanité?

Je pense qu’il faut commencer par une prise de conscience intérieure susceptible d’établir une contagion autre que celle du Covid et ses variants  qui amèneraient la conscience collective vers des actions cohérentes, saines et ouvertes. Utopie? Peut être.

Cette santé globale ne procède pas d’un simple vaccin mais bien d’une marche à la rencontre de soi-même.

Chacun est son propre sauveur dès lors qu’il consent à interroger et renouveler ses pensées, ses dires, ses comportements, en vue du bien commun. Voici un programme plus engageant que des promesses électorales et des rapports partisans où chacun veut avoir raison à travers des duels improductifs.

De l utopie au pragmatisme, un pas est possible.

Voilà que le caractère contraignant des différents confinements a réveillé un avant goût de liberté, d’espace, de grand air, de nature.

Nombreux sont ceux qui marchent ! Est-ce une fuite ? Un besoin de mouvement ? Un désir de rejoindre l’essentiel qui n’est autre que le caractère sacré de la vie? Et si marcher était le début d’une sagesse attendue, généralisée ?

Il ne s’agit pas d’un exploit mais bien d’une rencontre qui peut nous révéler à nous-mêmes, plus autonomes.

Il ne s’agit pas d’une révolution des mœurs, mais d’une prise de conscience susceptible d’en susciter d’autres.

Il ne s’agit pas d’un projet de société sur les plans éducatif, social et économique, mais d’une quête de qualité retrouvée qui peut générer des choix plus créatifs plus coopératifs.

Il ne s’agit pas de développement personnel à la mode.

Un point de départ, en somme ! Tout est relation à laquelle il convient de participer, en conscience. Il n’y a ni magicien, ni miracle, juste une manière d’être dans la présence réelle à soi et à nos semblables. Les chemins se rejoignent quand l’intention et l’attention sont au rendez-vous !

 

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                           MARCHER

«  Attentive, j’entre dans la forêt-cathédrale.

Conciliabules des oiseaux et des arbres complices.

Ils consentent à ma présence silencieuse.

A pas comptés, je marche dans un sentier bordé de fougères fanées.

Le sol jonché de feuilles, s’émeut de tous les pas innombrables qui l’ont foulé.

Petits pas, pas légers, pas pesants, pas pressés, martelés,

Tous gardés en mémoire.

Le souffle accordé au souffle de la forêt,

J’avance lentement dans le petit matin blanc.

Rire des enfants, langueur des amoureux au bord du lac,

Appel des bûcherons, senteur du bois coupé, aboiements,

Soleil cachottier…rien n’échappe à mes sens aiguisés.

Sur sa page blanche, le vent imprime des photons de lumière,

Des grains de poussière dorée, des souvenirs griffés,

Le contour d’une saison vivifiante.

Marcher ainsi, c’est entrer à pas feutrés dans un rêve éveillé. »

 

Que me dit ma petite voix intérieure ?

« Tu peux étendre ta conscience afin d’être capable de VOIR la VIE sous un angle différent, afin de sortir de séparations mortifères et de t’engager dans un vrai travail d’unification corps- cœur-esprit. »

 

                                                                                   Bernadette GUIARD 

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COVID 19 - MARCHE RENCONTRE DE SOI MEME

 

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